Catégories
Alimentation Chats Information

Hydratation chez le chat

Les chats, malgré leur organisme composé aux deux tiers d’eau, ont la particularité de ne pas boire suffisamment selon leurs besoins. Il semble alors nécessaire de veiller à leur bonne hydratation pour maintenir un bon équilibre général.

Mesurer la quantité d’eau bue par votre chat tout au long d’une journée, en utilisant par exemple une gamelle graduée, est un critère d’évaluation intéressant. En effet, boire peu ou à l’inverse, boire trop est un indicateur révélateur de leur état de santé.

Quelques suggestions pour encourager votre chat à boire

Réputés sensibles aux saveurs, les chats peuvent développer une aversion à certains types d’eau, chlorée ou fluorée notamment. Il ne faut pas hésiter à tester et comparer en alternant différentes eaux (eau du robinet, eau de pluie, eau minérale,…) et en proposant une eau fraîche autant que possible.

Une astuce pour certains félins, consiste à rajouter à l’eau de boisson, quelques gouttes d’un liquide savoureux et apprécié comme le jus de thon ou de viande par exemple, ou des glaçons de ce même jus, qui vont en plus divertir les chats. Eviter lait, liquide très salé,…

Laisser à disposition plusieurs points d’eau différents au calme et éloignés de la gamelle de nourriture, pour éviter le mélange des odeurs.

En ce qui concerne le type de gamelle, une écuelle large, peu profonde, sans matière plastique est une valeur sûre ! La sensation quand les moustaches frottent contre un bol est effectivement très désagréable.

La fontaine à eau, assurant une eau filtrée, rafraichie et en mouvement, tout en distrayant le chat, peut également permettre une prise de boisson plus facile. Dans la même idée, laisser un robinet au goutte à goutte accessible peut être une alternative intéressante.

L’alimentation sèche comme les croquettes nécessite que le chat s’abreuve ailleurs pour compenser. Si ce n’est pas le cas, intégrer une alimentation humide (type sachet ou pâtée) à ses croquettes, ou ajouter un liquide savoureux type bouillon à son alimentation à température ambiante ou modérément réchauffé.

 Source TVM ©

Catégories
Alimentation Chiens Information

L’intoxication par la pomme de terre chez le chien

Toutes les parties des plants de pomme de terre (feuilles, fruits, germes…), y compris et surtout le tubercule (qui constitue les pommes de terre que nous consommons) renferment des alcaloïdes toxiques (notamment la solanine). L’exposition au soleil, la germination, le verdissement, les coupures ou les chocs augmentent fortement la teneur des pommes de terre en substances toxiques.

L’intoxication de nos animaux domestiques survient le plus souvent lorsqu’ils consomment des pommes de terre crues ou des épluchures, en particulier lorsqu’il s’agit de vieux tubercules, verdis et/ou germés. La dose toxique est mal définie d’autant qu’elle dépend de l’état de la pomme de terre ingérée ; néanmoins, l’ingestion d’une pomme de terre de taille moyenne germée peut causer une intoxication marquée sur un chien de 10 kg.

Les premiers symptômes apparaissent dans les 12 heures suivant l’ingestion et comprennent des troubles digestifs (salivation, perte d’appétit, constipation suivie de diarrhée…), des troubles nerveux (prostration, somnolence, démarche ébrieuse, tremblements…) ainsi que des troubles cardiaques et respiratoires. Lors d’ingestion massive de pommes de terre ou d’épluchures, l’animal peut sombrer dans le coma et décéder en 24 heures.

La règle à suivre en cas d’ingestion de substance toxique est la règle des 3T
  • TEMPS : n’attendez pas et ne tentez pas de « remède de grand-mère », cela aggrave souvent la situation,
  • TÉLÉPHONE : appelez votre vétérinaire ou un service d’urgences vétérinaires,
  • TOXIQUE : indiquez le produit, la quantité, l’heure d’ingestion si cela est possible.

 Source TVM ©

Catégories
Alimentation Chiens Environnement Information

La fête est plus folle sans alcool pour votre animal

Prenez garde aux annonces frauduleuses sur internet concernant les adoptions à coût réduit de jeunes chiens ou chats !

Les arnaques sont fréquentes sur le site d’annonces au logo orange ou bien sur les réseaux sociaux. Les annonceurs proposent de donner ces animaux pour un motif frauduleux. Les raisons invoquées sont le plus souvent le décès du propriétaire du chien ou du chat, un déménagement ou l’allergie d’un membre du foyer.

La contrepartie est de payer seulement les frais de transport spécialisé aux alentours de quelques centaines d’euros. Bien évidemment, une fois la somme perçue par virement, aucun transport ne sera effectué, les acheteurs ne voient jamais la couleur du chien ou du chat !

Les échanges s’opéreront par messagerie ou par téléphone. L’annonceur ne vous recevra pas, il habitera toujours loin de chez vous.

Comment repérer l’arnaque ?

En premier lieu, il est très rare que des personnes fassent don de chiens de race. A titre d’exemple, le prix d’un chiot de race commune tel le Labrador est d’environ 1000 €. Les annonces rédigées présentent souvent des approximations d’écriture ou d’orthographe. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont toujours désactivés afin que vous contactiez l’annonceur par messagerie privée. Il se préserve aussi des retours disgracieux. Les coûts de transport seront toujours à votre charge.
De manière général il est toujours mieux de voir l’animal avant l’adoption et également intéressant de rencontrer le propriétaire en personne.

Que faire en cas d’arnaque ?

Si vous avez été confrontés à cette fraude ou si vous êtes tombés dans le piège :
– vous pouvez déposer une plainte dans le commissariat proche de chez vous.
– vous avez la possibilité de signaler l’escroquerie sur la plateforme du gouvernement Infos Escroquerie par téléphone au 0 805 805 817 (numéro vert gratuit depuis la France) du lundi au vendredi de 9h à 18h30.
– ou bien sur cet autre lien du gouvernement : Signaler un contenu illicite de l’internet.

N’hésitez pas également à signaler l’annonce à la plateforme qui l’héberge.

Si vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire d’un compagnon à 4 pattes, privilégiez l’adoption en refuge. Vous permettrez à un animal abandonné ou maltraité de connaître une nouvelle vie.
Si votre choix s’oriente irrémédiablement vers une race, choisissez un éleveur  professionnel et vérifiez que ce dernier ne s’appuie pas à vos dépend sur un trafic d’animaux provenant des pays de l’Est et d’Europe centrale.

Catégories
Alimentation Chiens Comportement Education

La peur et l’inquiétude chez le chien

La peur est une émotion normale qui permet classiquement de se soustraire à un danger. Votre chien peut avoir peur pour de multiples raisons et à tous les âges.

Elle peut chez certains chiens devenir démesurée et difficile à gérer pour vous. Chaque chien réagit différemment à la peur : les signes peuvent être nombreux et variés : aboiements, gémissements, bâillements, léchage des babines, grognements, tremblements, vomissements, postures basses et/ou queue basse voire parfois des réactions agressives ….

À faire dès le plus jeune âge :

Une bonne sensibilisation du chiot est primordiale pour qu’il n’ait pas peur lorsqu’il grandit. Il ne faut pas que le chiot soit séparé trop tôt de sa mère et de l’ensemble de la portée.

Il est préférable qu’il soit confronté à divers environnements en compagnie de sa mère :

  • Entendre différents sons (télé, radio, aspirateur,…),
  • Rencontrer d’autres chiens, d’autres animaux,
  • Rencontrer différentes personnes (adultes et enfants),
  • Monter en voiture.

Tout ceci doit se faire graduellement en fonction des réactions de votre chiot puisque tout changement brusque pourrait avoir l’effet inverse.

Les différentes causes possibles

Tout changement soudain peut favoriser la peur :
Il convient alors d’identifier l’origine de sa peur puisque c’est en traitant la cause que le problème pourra se régler durablement. Si les réactions de peur surviennent brusquement avec ou sans évènement identifié ou si aucune amélioration n’est observée rapidement, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra aider progressivement votre chien à mieux gérer sa peur grâce à des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, phéromones, médicaments,…).

Votre animal peut être malade :
La peur peut également être consécutive à différentes maladies : douleurs, maladies hormonales telles que l’hypothyroïdie,… Ainsi, si votre animal présente des réactions anormales de peur, il est alors important de consulter votre vétérinaire pour voir s’il ne souffre pas d’une maladie sous-jacente afin d’en rechercher la cause.

Mon chien a peur des bruits
Cela peut être le cas lors de feux d’artifice, d’orages, du passage de l’aspirateur, … Votre chien pourra haleter, trembler ou encore vouloir se réfugier dans un endroit clos. Cette peur du bruit risquant de s’amplifier au fur et à mesure, il est bon de l’anticiper et d’essayer de la contrôler. Il existe des solutions pour aider votre animal à surmonter ces bruits : les thérapies comportementales fonctionnent généralement bien surtout si cela est pris en charge précocement. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

Que faire lors de feux d’artifice ou d’orages ?

  • Gardez votre chien à l’intérieur de la maison ; en ayant peur du bruit, il risquerait de s’enfuir.
  • Couvrez le bruit en fermant les fenêtres et les volets et en allumant éventuellement la radio ou la télévision.
  • Préparez-lui un endroit confortable où se cacher.
  • Rien ne sert de le rassurer à tout prix, cela ne fait souvent qu’augmenter sa peur en ressentant également la « panique » de son maître.
  • Evitez de le gronder : même si son comportement peut être irritant, cela ne ferait qu’amplifier le phénomène.

Mon chien a peur chez le vétérinaire

Bon nombre de chiens n’apprécient pas ce genre de rendez-vous ! Que d’éléments inhabituels, entre le trajet en voiture, la salle d’attente et la « blouse blanche du vétérinaire » !

Il est préférable d’anticiper ces visites chez le vétérinaire afin que votre chien les vive correctement.

Que faire lors de la visite chez le vétérinaire ?

  • Variez les trajets en voiture afin que votre chien n’associe pas la voiture au vétérinaire.
  • Ne le punissez pas, soyez compréhensif afin d’éviter de l’inquiéter davantage.
  • Une promenade avant la consultation pourra lui changer les idées et l’aider à se détendre.
  • N’hésitez pas à en parler lors de la prise de rendez-vous, il existe des solutions adaptées, votre vétérinaire saura vous conseiller.

Mon chien a peur en voiture

L’idéal est tout d’abord de le familiariser avec la voiture. On commence par l’habituer à rester dedans quelques minutes, voiture à l’arrêt, puis augmenter progressivement la durée ensuite, démarrer le moteur et enfin conduire la voiture.

Avant le départ :

  • Eviter de lui donner à manger a minima 2 heures avant le départ.
  • Réaliser une promenade de convenance afin qu’il puisse se détendre et se soulager avant le départ.

Il existe également des solutions que votre vétérinaire pourra vous conseiller afin de les

  • donner en amont du départ. N’hésitez pas à lui en parler.

Pendant le trajet :

  • Installez votre chien confortablement à l’arrière du véhicule.
  • Adoptez une conduite zen !
  • Une conduite sportive avec des mouvements brusques du volant et des coups de frein ne ferait qu’augmenter sa peur.
  • Ne le laissez pas passer la tête par la fenêtre pour éviter les problèmes aux yeux et aux oreilles.
  • Profitez de la pause conseillée toutes les 2 heures pour qu’il puisse se dégourdir les pattes, faire ses besoins ou encore boire un peu.

Bon à savoir : Sachez qu’aucune loi n’impose d’attacher son chien en voiture, mais selon le code de la route, « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ».

Ainsi, une contravention peut être donnée pour un chien qui bouge en liberté dans la voiture.

 Source TVM ©

Catégories
Alimentation Chiens Information

Quels besoins nutritionnels pour mon chien senior ?

Alimentation du chien âgé

Le vieillissement est un processus naturel qui peut arriver relativement tôt chez les grandes races. Votre chien est en bonne santé mais ses besoins évoluent.

Chez les chiens géants ou de grandes races, dont l’espérance de vie est plus courte, on considère qu’un chien est « mature » dès l’âge de 6 ans. Pour que votre chien garde une bonne qualité de vie malgré son âge, faites évaluer son état de santé régulièrement et adaptez son alimentation à ses besoins en suivant les conseils de votre vétérinaire.

Vers 8 ans, un chien « moyen » a atteint l’équivalent de 55 à 60 ans chez l’homme. Même si votre chien n’est pas malade et qu’il présente peu de signes de vieillissement, ses fonctions vitales (cérébrale, digestive, rénale, immunitaire, etc.) déclinent peu à peu. Un vieux chien est plus fragile, plus vulnérable aux infections.

Un examen vétérinaire « gériatrique » permettra de faire le point sur l’état de santé réel de votre chien âgé. Ce bilan complet de la santé de votre chien vous permettra de mettre en œuvre les mesures nécessaires, médicales et nutritionnelles, pour le maintenir le plus longtemps possible en bonne santé. Plus le diagnostic de certaines maladies est posé tôt, meilleures sont les chances de les traiter ou de freiner leur évolution.

A cause d’une diminution de l’odorat, les chiens ont parfois tendance à perdre de l’appétit en vieillissant. Si votre chien habituellement glouton ne finit plus sa gamelle, prêtez-y attention. Certains chiens âgés maigrissent à cause de problèmes digestifs. Comme ils réduisent leur activité, leurs muscles ont tendance à diminuer de volume. Amaigrissement et fonte musculaire peuvent être évités par une alimentation adaptée, riche en protéines et digestible.

Dans d’autres cas, parce qu’ils ont réduit leur activité mais mangent toujours autant, les chiens âgés auront tendance à prendre du poidsL’apport calorique doit alors être réduit par rapport à un adulte. Les chiens âgés peuvent nécessiter un soutien articulaire ; ils ne sont plus aussi mobiles qu’avant !

 Source Virbac ©

Catégories
Alimentation Chats Stérilisation

Conseils à suivre après la stérilisation de votre chat

Les intoxications alimentaires sont moins fréquentes chez le chat que chez le chien car le chat a un comportement alimentaire sélectif : la plupart du temps, il évite de manger ce qui pourrait le rendre malade. La prudence reste cependant de mise vis-à-vis des aliments potentiellement toxiques pour lui ! 

La liste des aliments ci-dessous ne tient pas compte des allergies alimentaires et des exigences diététiques propres à l’état de santé de chaque chat. 

Évitez le lait !

Contrairement à une idée reçue, mieux vaut éviter de donner du lait à des chats au-delà de 3 mois. Le chat perd en effet son aptitude à digérer le lactose, le sucre du lait, et boire du lait peut entraîner des troubles digestifs. 

Ne pas donner de blanc d’œuf cru

Le blanc d’oeuf cru contient de l’avidine, une substance qui bloque l’action d’une vitamine du groupe B, la biotine. Si un chat consomme régulièrement du blanc d’oeuf cru, il risque de développer une carence en biotine, se traduisant par divers troubles : perte de poils, lésions cutanées, troubles de l’appétit, amaigrissement…

Ni ail, ni oignon, ni ciboulette…

Les oignons (crus, cuits ou déshydratés) contiennent des composés soufrés qui détruisent l’hémoglobine et le chat est très sensible à cette intoxication. Les effets sur l’hémoglobine apparaissent dès qu’un chat de 4 kg consomme 110 g d’oignons pendant 3 jours. 

En cas d’intoxication chimique, le chat peut développer des signes d’anémie. L’ail et la ciboulette présentent le même danger. 

Attention à l’excès de foie

Les chats nourris avec une ration ménagère contenant beaucoup de foie sont exposés au risque d’intoxication par la vitamine A, présente en grande quantité dans le foie. Les signes d’intoxication sont surtout nets chez les chatons : les articulations deviennent douloureuses et des déformations osseuses irréversibles peuvent apparaître. Les vertèbres peuvent même se souder, provoquant une ankylose de la colonne vertébrale ! Une excès d’huile de foie de morue peut provoquer les mêmes symptômes. 

Bannir le chocolat

Le chocolat contient de la théobromine, un composant qui stimule le système nerveux central. Le chat est moins attiré que le chien par les aliments sucrés mais mieux vaut faire attention ! Chez un chat de 4 kg, la consommation de 160 g de chocolat noir peut être mortelle mais des symptômes nerveux anormaux (tremblements, convulsions…) apparaissent bien en-dessous de ce seuil. 

Si vous pensez que votre chat a consommé un produit toxique, contactez votre vétérinaire pour avoir son avis, même si votre chat ne présente pas de signe anormal après l’ingestion.

Ne donnez pas de restes de poissons ou de volailles cuites à manger à votre chat : si une arête ou une esquille d’os se coince dans sa gorge, l’accident peut être dramatique. Évitez aussi les aliments très salés (type hareng mariné) ou le thon en boîte.

Source : Virbac

Catégories
Alimentation Chats

Quels sont les aliments à éviter chez le chat ?

Les intoxications alimentaires sont moins fréquentes chez le chat que chez le chien car le chat a un comportement alimentaire sélectif : la plupart du temps, il évite de manger ce qui pourrait le rendre malade. La prudence reste cependant de mise vis-à-vis des aliments potentiellement toxiques pour lui ! 

La liste des aliments ci-dessous ne tient pas compte des allergies alimentaires et des exigences diététiques propres à l’état de santé de chaque chat. 

Évitez le lait !

Contrairement à une idée reçue, mieux vaut éviter de donner du lait à des chats au-delà de 3 mois. Le chat perd en effet son aptitude à digérer le lactose, le sucre du lait, et boire du lait peut entraîner des troubles digestifs. 

Ne pas donner de blanc d’œuf cru

Le blanc d’oeuf cru contient de l’avidine, une substance qui bloque l’action d’une vitamine du groupe B, la biotine. Si un chat consomme régulièrement du blanc d’oeuf cru, il risque de développer une carence en biotine, se traduisant par divers troubles : perte de poils, lésions cutanées, troubles de l’appétit, amaigrissement…

Ni ail, ni oignon, ni ciboulette…

Les oignons (crus, cuits ou déshydratés) contiennent des composés soufrés qui détruisent l’hémoglobine et le chat est très sensible à cette intoxication. Les effets sur l’hémoglobine apparaissent dès qu’un chat de 4 kg consomme 110 g d’oignons pendant 3 jours. 

En cas d’intoxication chimique, le chat peut développer des signes d’anémie. L’ail et la ciboulette présentent le même danger. 

Attention à l’excès de foie

Les chats nourris avec une ration ménagère contenant beaucoup de foie sont exposés au risque d’intoxication par la vitamine A, présente en grande quantité dans le foie. Les signes d’intoxication sont surtout nets chez les chatons : les articulations deviennent douloureuses et des déformations osseuses irréversibles peuvent apparaître. Les vertèbres peuvent même se souder, provoquant une ankylose de la colonne vertébrale ! Une excès d’huile de foie de morue peut provoquer les mêmes symptômes. 

Bannir le chocolat

Le chocolat contient de la théobromine, un composant qui stimule le système nerveux central. Le chat est moins attiré que le chien par les aliments sucrés mais mieux vaut faire attention ! Chez un chat de 4 kg, la consommation de 160 g de chocolat noir peut être mortelle mais des symptômes nerveux anormaux (tremblements, convulsions…) apparaissent bien en-dessous de ce seuil. 

Si vous pensez que votre chat a consommé un produit toxique, contactez votre vétérinaire pour avoir son avis, même si votre chat ne présente pas de signe anormal après l’ingestion.

Ne donnez pas de restes de poissons ou de volailles cuites à manger à votre chat : si une arête ou une esquille d’os se coince dans sa gorge, l’accident peut être dramatique. Évitez aussi les aliments très salés (type hareng mariné) ou le thon en boîte.

Source : Virbac

Catégories
Alimentation Chats Chiens

L’intoxication au chocolat

Le chocolat interdit aux chiens… et aux chats

Si le chocolat peut être un grand plaisir pour nous, il doit être totalement banni pour les animaux car il contient de la théobromine qui porte atteinte au système cardio-vasculaire, nerveux et rénal.

Le chien est l’animal le plus concerné. Il est très attiré par cet aliment et peut en ingérer en grande quantité. Mais le chat et le furet peuvent être également victimes de cette intoxication.

Par ordre de toxicité, le chocolat noir est le plus nocif, puis le chocolat au lait. Le chocolat blanc ne contenant que très peu de cacao voire pas du tout, le risque est réduit. Ainsi les cosses de cacao parfois utilisées comme couvre sol pour éviter la prolifération des mauvaises herbes sont dangereuses.

A la période de Pâques, le risque d’ingestion est évidemment plus élevé en raison de la présence en plus grande quantité de chocolat éventuellement à disposition.

Le chocolat renferme de la théobromine, substance à laquelle le chien est très sensible. Le chien est très sensible aux effets de ces substances car l’élimination est plus lente que chez l’homme, et la dose toxique est plus vite atteinte. Les principaux signes de l’intoxication sont la soif, les vomissements, les tremblements et/ou l’agitation. Parfois, à l’inverse, c’est un affaiblissement général. Les premières manifestations peuvent apparaître dans l’heure qui suit l’ingestion, mais également plusieurs heures après. Les symptômes durent 12 à 24h en moyenne.

Dans les cas les plus graves, des troubles cardiaques peuvent être détectés, un coma peut apparaître et l’intoxication à la théobromine présente dans le cacao est potentiellement mortelle. L’animal se remet sans séquelle dans le cadre d’une évolution favorable.

Si vous soupçonnez une intoxication de votre animal, contactez la Clinique Vétérinaire Pasteur au 02 35 76 05 05.
Source : TVM

Catégories
Alimentation Chats Chiens

Cadeaux toxiques pour votre animal


Si vous soupçonnez une intoxication de votre animal, contactez la Clinique Vétérinaire Pasteur au 02 35 76 05 05.