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Dès qu’il me voit, mon chien fait pipi !

Cela est généralement dû à un surplus d’émotion chez votre chien, qui provoque un relâchement des sphincters puis l’émission d’une petite quantité d’urine.
Elle peut être accompagnée de défécation en petite quantité. On parle couramment de « miction et/ou défécation émotionnelle ». Il ne faut pas la confondre avec de la malpropreté ou du marquage territorial.

Les causes

Cela étant en lien avec le surplus émotionnel, de nombreux éléments peuvent en être à l’origine :

  • Chiot issu d’une mère craintive
  • Chiot réprimandé lorsqu’il le fait (« on lui met le nez dedans »)
  • Chien excité et content du retour de ses maîtres
Conseils

Il est conseillé d’ignorer l’excitation du chien au moment de votre départ ou de votre arrivée. Il est préférable d’attendre que votre animal soit calmé pour le récompenser. Lui demander d’obéir à un ordre tel que « Assis » peut également détourner son émotion.

Eviter de réprimander votre chien car cela risque d’augmenter son stress et ses émotions et par conséquent d’avoir l’effet inverse.

Chez le chiot, ce comportement est fréquent : il aura tendance à disparaître avec l’âge. Si cela ne cesse pas en grandissant et/ou si cela est accompagné d’autres signes (tourner, lécher, secouer la tête,…), il est important de consulter votre vétérinaire qui pourra mettre en place des mesures adaptées. La première étape sera de s’assurer qu’il n’y a pas de problème médical (infection urinaire, …). Si cela n’est pas le cas, une thérapie associée à des mesures complémentaires pourra être mise en place afin d’aider votre animal à mieux gérer ses émotions et à favoriser les mécanismes d’apprentissage.

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Mon chat fait ses griffes partout !

Votre chat « fait ses griffes » pour de multiples raisons.

Tout d’abord pour communiquer et pour « marquer » son territoire: il laisse une trace visuelle et « olfactive ». Ce comportement est tout à fait normal. Il en profite également pour s’étirer ou se limer les griffes. Cela devient par habitude un plaisir difficile à faire disparaître.

Il est quasiment impossible de faire cesser ce comportement une fois que l’habitude est prise. Il est important d’agir le plus tôt possible.

Détourner son attention :

L’objectif sera de lui procurer d’autres objets sur lesquels il pourra faire ses griffes. Attention, chaque chat a ses préférences, certains adopteront des supports verticaux alors que d’autres choisiront des supports horizontaux!

De même, la texture est importante et dépend des goûts de votre chat (en carton, en cordelette, en tissu, …). À vous de déterminer quel type d’objet il préfère, l’idéal étant d’en avoir plusieurs dans la maison. Le choix est vaste : un simple griffoir, un arbre à chat, une bûche, un carré de moquette, un paillasson, …

Si votre chat reste récalcitrant, vous pourrez :
  • Essayer de le prendre sur le fait et dire un « NON » ferme pour l’en dissuader
  • Le récompenser s’il fait ses griffes à un endroit approprié
  • Ce comportement normal peut être amplifié par le stress :

Si cela survient du jour au lendemain, notamment en lien avec un évènement particulier, cela peut être dû à du stress et de l’anxiété. Evitez au maximum de modifier la routine de votre chat. Si cela n’est pas possible, votre vétérinaire pourra vous recommander des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, médicaments,…), n’hésitez pas à le consulter. Et si cela peut être anticipé avant l’évènement, c’est encore mieux !

3 conseils pour un bon griffoir :
  • Un support solide, stable et suffisamment grand (environ 90 cm à 1 m de haut pour un support vertical)
  • A minima 1 par chat dans le logement
  • A placer à côté ou à l’endroit où votre chat a l’habitude de faire ses griffes

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Pour quelles raisons mon chat miaule t’il tout le temps ?

Le miaulement est un mode de communication que le chat a développé au contact des humains dans le but d’attirer leur attention.

Ainsi, à l’exception de la femelle en chaleur ou qui vient d’avoir des chatons, le chat miaule habituellement pour obtenir quelque chose (nourriture, caresse, jeux, …).

Mais certains le font plus que d’autres et plusieurs raisons peuvent expliquer cela :

Votre chat est bavard :

Tout comme les humains, certains sont plus bavards que d’autres ! Cela dépend de leur caractère mais également de leur race : les races Siamois, Tonkinois, Balinais, Sacré de Birmanie ou encore Bobtail Japonais sont généralement de grands bavards !

Tous ses besoins ne sont pas satisfaits :

Votre chat peut miauler car il lui manque quelque chose : il a faim ou soif, il peut également s’ennuyer et aimerait jouer ou il souhaite aller à sa litière mais la trouve trop sale.

Ainsi, la première chose à faire est de vérifier que tous ses besoins sont comblés.

Votre chat a de mauvaises habitudes :

En miaulant, votre chat a obtenu ce qu’il souhaitait, il sait maintenant qu’en réclamant, il obtient ce qu’il veut, donc il recommence. Il faudra alors s’armer de patience pour se débarrasser de ce comportement en faisant la sourde oreille et en ne lui accordant pas ce qu’il réclame. Cela peut prendre du temps surtout s’il s’agit d’une habitude ancrée depuis longtemps.

Votre chat est peut-être inquiet :

Si cela survient du jour au lendemain, lors ou après un évènement stressant, cela peut être un signe d’inquiétude. La plupart du temps, vous pouvez déterminer vous-même ce qui est à l’origine du stress. Parfois, cela s’avère très délicat. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra vous accompagner pour aider votre chat dans ces situations, en mettant en place des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, médicaments, …).

Votre chat peut être malade :

Si cela survient du jour au lendemain sans qu’un évènement en soit à l’origine, votre chat peut être souffrant ! Il est alors important de consulter son vétérinaire afin d’en connaître la cause.

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Mon chat est épileptique

L’épilepsie peut toucher tous les chats. A l’inverse du chien, il n’existe pas de races identifiées comme prédisposées.

Cet article concerne l’épilepsie dite primaire, essentielle ou idiopathique chez le chat, caractérisée par des crises convulsives récidivantes sans lésions décelables au niveau du cerveau et sans anomalie métabolique. L’animal présente un examen clinique normal entre les crises. A l’inverse du chien, il n’existe pas de races identifiées comme prédisposées. Cependant on dénombre plus de chats souffrant d’épilepsie idiopathique chez les chats Européens à poils courts et il semble exister une épilepsie « génétique ». En effet, la descendance d’un chat épileptique aura plus de risque de présenter de l’épilepsie.

1 – LES DIFFÉRENTS TYPES DE CRISES D’ÉPILEPSIE CHEZ LE CHAT :

Les crises d’épilepsie peuvent avoir des expressions cliniques et des fréquences différentes d’un chat à un autre. Voici les différentes façons dont elles peuvent se manifester :

Les crises convulsives généralisées

Les convulsions généralisées chez le chat sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau. Elles vont concerner tout le corps de l’animal. Leur expression peut être violente et très impressionnante lors d’épilepsie chez le chat qui parfois se retrouve projeté en l’air. Pour un animal donné, leur manifestation clinique est souvent la même d’une crise à une autre. Ce type de crise peut se rencontrer dans tous les types d’épilepsie.

Les crises convulsives généralisées durent généralement peu de temps (de quelques secondes à 2-3 minutes en moyenne) mais paraissent souvent beaucoup plus longues pour le propriétaire. Le chat perd conscience et se couche sur le côté. Il présente ensuite des mouvements de pédalage des membres, des mâchonnements et des claquements de mâchoires. On peut observer aussi une hypersalivation, l’émission d’urine ou de selles, une respiration irrégulière ou des apnées et une dilatation des pupilles. Les manifestations de ces crises généralisées sont variables d’un chat à un autre.

Les crises convulsives partielles ou focales

Les crises convulsives partielles chez le chat sont dues à une activité électrique anormale plus localisée sur une ou plusieurs zones du cerveau. Elles sont l’expression clinique dominante de l’épilepsie idiopathique chez le chat. Elles durent généralement quelques minutes et présentent différentes manifestations cliniques : conscience altérée ou non, mouvements répétés d’un ou plusieurs membres, tête penchée, mâchonnements, contraction des muscles de la face, tremblements, hypersalivation, dilatation des pupilles, modification du comportement (hurlements, course folle ou après sa queue, chasse de mouches imaginaires…). Cette forme de crise est également rencontrée lors d’épilepsie secondaire à une atteinte cérébrale. 

Selon leur mode d’expression, les crises partielles peuvent passer inaperçues pour les propriétaires ou ne pas être identifiées comme telles. Il se peut donc que le nombre de chats souffrant d’épilepsie idiopathique soit sous-estimé.

Le vocabulaire de l’épilepsie chez le chat
  • On parle de crises d’épilepsie isolées quand elles sont espacées d’au moins 24h
  • On parle de crises groupées ou de crises en série/en salve ou bien de « cluster » quand plusieurs crises apparaissent sur 24h et que l’animal retrouve un état de conscience normal entre chacune
  • On parle d’état de mal épileptique ou status epilepticus quand les crises convulsives se succèdent avec une fréquence élevée pendant plus de 20-30 min sans retour à un état normal de l’animal entre les crises ou si elles durent plus de 10 minutes sans interruption. C’est une urgence médicale, le chat doit être conduit immédiatement en clinique vétérinaire pour une prise en charge adaptée et une hospitalisation.
2 – LA CONSULTATION DU CHAT ÉPILEPTIQUE
Quand consulter ?

Il est conseillé de consulter votre vétérinaire dès la première crise observée. Votre chat a peut-être déjà fait des crises convulsives en votre absence.

Comment savoir si mon chat est épileptique ?

Le diagnostic de l’épilepsie idiopathique chez le chat se fait par exclusion des autres causes de convulsions existantes. Le vétérinaire va donc conduire sa consultation de manière très méthodique et vous interroger de manière précise. Ce dialogue est très important.

Le vétérinaire va commencer par recueillir les commémoratifs concernant votre chat (race, âge, origines, mode de vie, état de santé, contact possible avec des toxiques ou des médicaments…). Puis il va s’intéresser à l’anamnèse (histoire de la maladie) en vous interrogeant sur la manifestation des convulsions chez votre chat : jour d’apparition, contexte, événements ou anomalies concomitants, crise unique ou répétée, description la plus complète possible de la crise : modification du comportement avant la crise, perte de conscience ou pas, durée, intensité, temps de récupération… Si vous avez la possibilité de filmer la crise, c’est encore mieux ! 

Ensuite, votre vétérinaire va réaliser un examen clinique général et neurologique de votre chat ainsi que certains examens complémentaires si besoin (prise de sang, IRM/scanner…). Ces derniers permettront d’explorer les autres causes de crises convulsives. Si ces examens sont normaux, le chat souffre d’une épilepsie idiopathique.

L’objectif du traitement anti épileptique

L’épilepsie idiopathique est une maladie chronique dont le chat ne guérira pas (les rémissions sont très rares). Le traitement de l’épilepsie chez le chat va permettre de diminuer le nombre, l’intensité et la durée des crises ainsi que d’accélérer la phase de récupération en post-crise. Selon l’animal et le type de crises, les résultats ne seront pas les mêmes. Le traitement doit être mis en place le plus précocement possible avant qu’il n’y ait d’aggravation. 

Un suivi régulier du chat est primordial, surtout en début de traitement, afin d’ajuster au mieux la dose du traitement. Il est compliqué de trouver le bon dosage du traitement antiépileptique du premier coup. Celui-ci nécessite souvent un ajustement afin d’obtenir un meilleur contrôle de l’épilepsie. La confiance, la patience et la persévérance sont donc essentielles pour mener à bien le traitement de l’épilepsie !

La vie avec un chat épileptique

Le diagnostic de l’épilepsie chez votre chat soulève de nombreuses questions et des inquiétudes. C’est tout à fait normal. Mais sachez que la mise en place d’un traitement adapté et un suivi régulier permettront de conserver la qualité de vie de votre chat et de toute la famille.

Un rythme de vie le plus régulier possible est préconisé dans la prise en charge du chat épileptique afin de limiter les facteurs favorisants les crises comme le stress. Les situations entraînant un changement de rythme de vie de l’animal doivent être anticipées.

La ration alimentaire doit être adaptée et, si possible, constante. En effet, les antiépileptiques ont pour effet de stimuler l’appétit du chat qui aura tendance à manger plus. Une éventuelle prise de poids est donc à surveiller en pesant régulièrement votre chat. N’hésitez pas à en parler avec votre vétérinaire. 

Votre chat épileptique a le droit de jouer comme les autres chats. Simplement au moindre signe d’alerte tels que changement de comportement ou fatigue, il faut stopper le jeu et mettre votre animal au calme.

Les échanges et la relation avec votre vétérinaire sont primordiaux pour offrir à votre chat épileptique le meilleur traitement possible.

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La peur et l’inquiétude chez le chien

La peur est une émotion normale qui permet classiquement de se soustraire à un danger. Votre chien peut avoir peur pour de multiples raisons et à tous les âges.

Elle peut chez certains chiens devenir démesurée et difficile à gérer pour vous. Chaque chien réagit différemment à la peur : les signes peuvent être nombreux et variés : aboiements, gémissements, bâillements, léchage des babines, grognements, tremblements, vomissements, postures basses et/ou queue basse voire parfois des réactions agressives ….

À faire dès le plus jeune âge :

Une bonne sensibilisation du chiot est primordiale pour qu’il n’ait pas peur lorsqu’il grandit. Il ne faut pas que le chiot soit séparé trop tôt de sa mère et de l’ensemble de la portée.

Il est préférable qu’il soit confronté à divers environnements en compagnie de sa mère :

  • Entendre différents sons (télé, radio, aspirateur,…),
  • Rencontrer d’autres chiens, d’autres animaux,
  • Rencontrer différentes personnes (adultes et enfants),
  • Monter en voiture.

Tout ceci doit se faire graduellement en fonction des réactions de votre chiot puisque tout changement brusque pourrait avoir l’effet inverse.

Les différentes causes possibles

Tout changement soudain peut favoriser la peur :
Il convient alors d’identifier l’origine de sa peur puisque c’est en traitant la cause que le problème pourra se régler durablement. Si les réactions de peur surviennent brusquement avec ou sans évènement identifié ou si aucune amélioration n’est observée rapidement, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra aider progressivement votre chien à mieux gérer sa peur grâce à des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, phéromones, médicaments,…).

Votre animal peut être malade :
La peur peut également être consécutive à différentes maladies : douleurs, maladies hormonales telles que l’hypothyroïdie,… Ainsi, si votre animal présente des réactions anormales de peur, il est alors important de consulter votre vétérinaire pour voir s’il ne souffre pas d’une maladie sous-jacente afin d’en rechercher la cause.

Mon chien a peur des bruits
Cela peut être le cas lors de feux d’artifice, d’orages, du passage de l’aspirateur, … Votre chien pourra haleter, trembler ou encore vouloir se réfugier dans un endroit clos. Cette peur du bruit risquant de s’amplifier au fur et à mesure, il est bon de l’anticiper et d’essayer de la contrôler. Il existe des solutions pour aider votre animal à surmonter ces bruits : les thérapies comportementales fonctionnent généralement bien surtout si cela est pris en charge précocement. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

Que faire lors de feux d’artifice ou d’orages ?

  • Gardez votre chien à l’intérieur de la maison ; en ayant peur du bruit, il risquerait de s’enfuir.
  • Couvrez le bruit en fermant les fenêtres et les volets et en allumant éventuellement la radio ou la télévision.
  • Préparez-lui un endroit confortable où se cacher.
  • Rien ne sert de le rassurer à tout prix, cela ne fait souvent qu’augmenter sa peur en ressentant également la « panique » de son maître.
  • Evitez de le gronder : même si son comportement peut être irritant, cela ne ferait qu’amplifier le phénomène.

Mon chien a peur chez le vétérinaire

Bon nombre de chiens n’apprécient pas ce genre de rendez-vous ! Que d’éléments inhabituels, entre le trajet en voiture, la salle d’attente et la « blouse blanche du vétérinaire » !

Il est préférable d’anticiper ces visites chez le vétérinaire afin que votre chien les vive correctement.

Que faire lors de la visite chez le vétérinaire ?

  • Variez les trajets en voiture afin que votre chien n’associe pas la voiture au vétérinaire.
  • Ne le punissez pas, soyez compréhensif afin d’éviter de l’inquiéter davantage.
  • Une promenade avant la consultation pourra lui changer les idées et l’aider à se détendre.
  • N’hésitez pas à en parler lors de la prise de rendez-vous, il existe des solutions adaptées, votre vétérinaire saura vous conseiller.

Mon chien a peur en voiture

L’idéal est tout d’abord de le familiariser avec la voiture. On commence par l’habituer à rester dedans quelques minutes, voiture à l’arrêt, puis augmenter progressivement la durée ensuite, démarrer le moteur et enfin conduire la voiture.

Avant le départ :

  • Eviter de lui donner à manger a minima 2 heures avant le départ.
  • Réaliser une promenade de convenance afin qu’il puisse se détendre et se soulager avant le départ.

Il existe également des solutions que votre vétérinaire pourra vous conseiller afin de les

  • donner en amont du départ. N’hésitez pas à lui en parler.

Pendant le trajet :

  • Installez votre chien confortablement à l’arrière du véhicule.
  • Adoptez une conduite zen !
  • Une conduite sportive avec des mouvements brusques du volant et des coups de frein ne ferait qu’augmenter sa peur.
  • Ne le laissez pas passer la tête par la fenêtre pour éviter les problèmes aux yeux et aux oreilles.
  • Profitez de la pause conseillée toutes les 2 heures pour qu’il puisse se dégourdir les pattes, faire ses besoins ou encore boire un peu.

Bon à savoir : Sachez qu’aucune loi n’impose d’attacher son chien en voiture, mais selon le code de la route, « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ».

Ainsi, une contravention peut être donnée pour un chien qui bouge en liberté dans la voiture.

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Expression du chat – Comprendre les émotions de mon félin

A la fois vrai maître zen tout en étant d’une hypersensibilité remarquable, le chat n’oublie jamais qu’il est à la fois prédateur et proie, ce qui le rend vulnérable aux stress quotidiens.Des expressions souvent discrètes

Le chat est en fait un faux calme qui sait masquer ses émotions pour ne pas donner d’indices ni se montrer trop vulnérable. Contrairement au chien et à certains humains, qui sont très expressifs, la majorité des chats semblent doués d’une impassibilité à toute épreuve.

Pour être compris dans leurs émotions, ils demandent à être connus, afin de décrypter les signes les plus fins des mouvements de leurs oreilles, du froncement de leurs lèvres, voire des mouvements de leurs moustaches.

L’observation régulière de votre chat vous permet souvent de savoir s’il est simplement en train d’écouter un bruit (une seule de ses oreilles bouge et s’oriente vers le son) ou s’il est en alerte (ses deux oreilles ont des mouvements et positions symétriques).

Bien sûr quand il est véritablement effrayé, il peut adopter la position caricaturale du gros dos, qui cherche à intimider mais trahit aussi sa propre peur qu’il ne peut cacher. Son répertoire vocal a toutes les variations de ses émotions, du bonheur jusqu’à la colère, menace, voire aux insultes quand il crache.

Le bonheur d’être compris

Si des bruits désagréables répétés, les cris, les odeurs déplaisantes le perturbent, au quotidien les aménagements et modes de vie non adaptés sont une source de stress à identifier.

Ainsi ne pas pouvoir manger à son rythme (en petites quantités, très souvent !), avoir ses gamelles dans un lieu non sécurisé (lieu de passage, où n’importe quel autre animal de la maison peut venir) sont des sources de stress pour le chat.

Ne pas avoir de cachettes où il peut aller s’isoler quand il en a envie, compromet également son bien-être. En revanche, quand il apprécie la sécurité de vie que vous lui offrez, vous le verrez sur le dos, offrir son ventre à votre vue : pas pour les câlins, juste pour témoigner du bonheur d’être en confiance avec et chez vous !

Bon à savoir :

Faux calme par excellence, votre chat vous sera reconnaissant d’éviter de mettre son bac à litière à côté de la machine à laver, de claquer des portes, de crier. Il est pour la paix et la sérénité familiale, qui lui permettent de dormir voluptueusement sur ses deux oreilles.Pensez à laisser ouvertes quelques portes de placards pour qu’il ait des cachettes qu’il affectionne. 

Source : Virbac

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Les 7 besoins fondamentaux du chien heureux

L’environnement joue un rôle clé dans l’équilibre émotionnel et le bien-être des chiens. Ainsi, il convient, dans un premier temps, d’offrir à votre chien un environnement idéal.

1 – Un endroit dédié pour les repas
Choisissez un endroit calme, facilement accessible. Il est important de ne pas déranger votre chien lorsqu’il est à sa gamelle. Veillez également à ce que sa ration soit adaptée à ses besoins afin de contrôler son poids (ni trop gros, ni trop maigre).

2 – De l’eau propre à volonté
Tout comme pour la nourriture, l’accès doit être simple. Votre chien peut être sensible à la propreté et au goût de l’eau. Il est important de la changer quotidiennement.

3 – Des besoins régulièrement
Il est essentiel qu’un chien puisse faire ses besoins régulièrement. Afin qu’un chiot apprenne la propreté, il est nécessaire de le sortir après chaque réveil, après chaque repas ou encore après chaque période de jeux.

4 – Une zone de couchage dédiée
Votre chien a besoin d’une zone de couchage dédiée où il peut se sentir en sécurité. Elle doit être calme et ne doit pas se trouver dans un espace d’allées et venues. Il est important de ne pas dé- ranger son chien lorsqu’il dort dans son panier, même si c’est pour le cajoler.

5 – Des sorties régulières
Votre chien est un animal social, c’est-à-dire qu’il aura besoin d’interagir quotidiennement et de façon positive avec d’autres chiens dès le plus jeune âge. Ainsi, les sorties ne doivent pas se limiter aux besoins, elles doivent permettre de laisser des chiens se rencontrer, de pouvoir  renifler  des  odeurs,  communiquer et jouer. N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre vétérinaire pour que cela se passe dans les meilleures conditions.

6 – Des moments de partage avec vous
Votre chien est également sociable avec les humains, il est nécessaire qu’il puisse avoir des moments avec vous pour jouer et apprendre (que cela soit des ordres simples comme « assis », « couché », ou pour apprendre à ramener la balle).

7 – Beaucoup de caresses
Surtout, ne lésinez pas sur les caresses : cela permettra de créer des moments de tendresse et de complicité avec votre chien.

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Les 7 besoins fondamentaux du chat heureux

L’environnement joue un rôle clé dans l’équilibre émotionnel et le bien-être des chats. Ainsi, il convient, dans un premier temps, d’offrir à votre chat un environnement idéal.

1 – Un endroit dédié pour les repas
Choisissez un endroit calme, facilement accessible. Il est important que la gamelle soit placée à distance de la litière. Enfin, si votre chat n’a pas de problème de poids, il est conseillé de lui laisser la nourriture à volonté : il aime manger en petite quantité mais très régulièrement.

2 – De l’eau propre à volonté
Tout comme pour la nourriture, l’accès doit être simple. Votre chat est très sensible à la propreté et au goût de l’eau. Il est important de la changer quotidiennement.

3 – Une litière facilement accessible
La litière doit être accessible et dans un endroit calme et isolé pour permettre à votre chat d’avoir une certaine intimité. Eviter de la mettre à côté d’objets bruyants tels que la machine à laver, ils peuvent effrayer votre chat. Pour simplifier la vie de votre chat, n’hésitez pas à en mettre à chaque étage de votre habitation. Et surtout, gardez sa litière propre : entretenez-la a minima 3 fois par semaine voire quotidiennement avec un renouvellement et un nettoyage complet de façon hebdomadaire.

4 – Une zone de couchage dédiée
Votre chat a besoin d’une zone de couchage dédiée. Elle se trouve généralement dans un endroit calme, au chaud et en hauteur. Habitués à surveiller leur territoire, les chats adorent nous regarder de haut sans être vu. Gardez ainsi des cachettes à votre chat tout en veillant à ce que ce ne soit pas dangereux pour lui.

5 – Un griffoir à disposition
Il est important que votre chat puisse « faire ses griffes », mettez à sa disposition un griffoir suffisamment grand et solide dans un endroit bien visible.

6 –Votre chat a besoin de jouer
Il adore généralement jouer à la « canne à pêche » avec vous ; cela permet de créer des moments de complicité. Quand vous vous absentez, laissez-lui des jouets dispersés dans les zones de jeux (sans vis-à-vis avec la litière).

7 – Respectez ses envies de caresses
Le chat adore tout autant se frotter contre vous que se faire caresser. Mais sachez respecter ses envies ! S’il commence à se raidir ou à battre de la queue, c’est le moment d’arrêter

Conseils
Même si votre chat a fait une bêtise (griffades, pipi en dehors de sa litière, …), ne le frappez jamais !
Une discipline trop sévère peut rendre votre chat d’autant plus inquiet et méfiant et amplifier ces comportements indésirables !

Pour résumer, le paradis des chats, c’est la routine, un territoire bien aménagé avec des coins chauds pour dormir et de la hauteur ! Et si vous avez l’occasion de le laisser sortir à l’extérieur de l’habitat, votre chat sera aux anges !

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Les signes du vieillissement cérébral chez le chien ou le chat

Quand un chien ou un chat a atteint le seuil de sénescence, il est considéré comme animal sénior. Ce seuil est le moment où l’animal est susceptible de présenter des maladies en lien avec son l’âge. Il est différent selon le poids de l’animal. On considère que ce seuil est atteint à partir de :

  • 6 ans pour un CHIEN de + 40 kg
  • 8 ans pour un CHIEN de 15 à 40 kg
  • 9 ans pour un CHIEN de moins de 15 kg
  • 11 ans pour un CHAT.

On considère qu’un animal commence à relever de la gériatrie vétérinaire, c’est-à-dire de présenter des maladies du vieillissement, lorsqu’il a atteint 75-80% de son espérance de vie (Masson, 2008) ou plus largement le dernier tiers de son espérance de vie (Bellan, 2002).

Ce n’est pas parce qu’un animal a atteint le seuil de sénescence qu’il souffre de vieillissement cérébral ou sénescence cérébrale pathologique.
Ainsi, on distingue le vieillissement cérébral normal du vieillissement cérébral pathologique, dénommé également syndrome de dysfonctionnement cognitif dans l’espèce canine. La détection précoce du syndrome de dysfonctionnement cognitif canin (SDCC) par le vétérinaire reste un challenge. En effet, seuls 1,9% des chiens bénéficient d’un diagnostic précoce (Osella, 2007 ; Landsberg, 2006).

Qu’est-ce que le syndrome de dysfonctionnement cognitif canin ?

Le syndrome de dysfonctionnement cognitif canin (SDCC) correspond au vieillissement cérébral pathologique chez le chien. Il concerne jusqu’à ¼ des chiens de plus de 8 ans (Osella, 2007 ; Landsberg, 2006) et le nombre de chiens atteints augmente de manière exponentielle avec l’âge (Lafon, 2018).

C’est une affection neurodégénérative se traduisant par un déclin cognitif (diminution des capacités cérébrales) progressif évoluant sur plusieurs mois.

Il sert de modèle à la maladie d’Alzheimer chez l’homme. On peut citer comme causes une diminution des apports sanguins et des apports en oxygène au cerveau ainsi que la raréfaction et dégénérescence des neurones (Dewey). Le risque s’accroît avec l’âge car le cerveau est très sensible à l’oxydation cellulaire qui a tendance à s’intensifier au fur et à mesure que l’animal vieillit.

Les chats peuvent-ils aussi souffrir de dysfonctionnement cognitif ?
Tous comme les chiens, les chats peuvent aussi présenter des signes de vieillissement cérébral se traduisant par des changements de comportement apparaissant de manière progressive avec l’âge. Ces signes sont parfois plus difficiles à déceler chez les chats que chez les chiens parce qu’ils dorment naturellement davantage ou parce qu’ils vivent moins en contact avec leur propriétaire.

Quels sont les principaux signes du vieillissement cérébral ?
L’acronyme DISHAA permet de retenir les principaux signes rencontrés.
DÉSORIENTATION : Incapacité à retrouver son chemin dans la maison ou autour des objets
INTERACTIONS : réduction et modifications des interactions avec les personnes, les autres animaux et les stimuli
SOMMEIL : Altération des cycles du sommeil, vocalises nocturnes
HYGIÈNE/MÉMOIRES : Malpropreté, incapacité à apprendre de nouveaux ordres ou à répondre à des ordres connus
ACTIVITÉ : Baisse d’activité, comportements répétitifs
ANXIÉTÉ : Peur irrationnelle face à une situation, une personne inconnue ou à la solitude.

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Activités, jeux et astuces à faire avec son chien

Stimuler sa nature carnivore
 

Votre chien domestique poursuit les joggeurs, les cyclistes, tout ce qui bouge ? Il attrape sa peluche et la secoue violemment ? Il rapporte inlassablement son jouet pour qu’on le lui relance aussitôt ? C’est sa façon d’exprimer son puissant instinct de chasseur, lié à sa nature carnivore, qu’il a peu l’occasion d’assouvir. L’activité ludique est une composante indispensable à l’équilibre psychologique du chien, à sa dépense physique et à la relation avec son maître. Cependant, certains comportementalistes déconseillent aujourd’hui les jeux qui peuvent s’assimiler à un entraînement à la capture d’une proie, comme le lancer de balle et les jouets couineurs. Comment pourrait-on réprimander plus tard un instinct de poursuite que l’on a renforcé par le jeu ?

Voici quelques idées pour stimuler autrement sa nature carnivore :

  • Par rapport à l’effort qu’il devait fournir jadis pour manger ses proies, les repas actuels d’un chien sont presque du fast-food ! Les jeux de mastication permettent de reproduire une activité naturelle et de développer la puissance de ses mâchoires et de ses dents. Les jouets durs répondent à son besoin fondamental de mastication mieux que les jouets mous qui encouragent le mordillement. 
  • Ultra-puissant, l’odorat est le sens principal du chien, développé au cours de milliers d’années de poursuite et de chasse. Les jeux de recherche contribuent à entretenir son flair. Sachant qu’il peut percevoir des odeurs à des concentrations imperceptibles pour l’homme, votre chien peut rechercher des petits trésors (friandises, balles, etc.) et même son repas dans la maison ou dans le jardin. Il peut aussi chercher ses jouets ou apprendre à vous chercher.  
  • Les jeux d’adresse et de stratégie reproduisent également des activités naturelles pour un carnivore à la recherche de sa proie et permettent de développer son sens de la réflexion.  À l’aide de son odorat, de ses pattes et de sa mâchoire, il devra récupérer des friandises cachées sous un objet, dans un tiroir à ouvrir ou à déplacer. 
  • Si vous ne souhaitez pas renoncer aux jeux de balles, sachez qu’on peut les pratiquer autrement pour entretenir son instinct de chasseur : vous pouvez lui apprendre à rapporter un jouet préalablement placé dans votre jardinen suivant des indications à distance et en obligeant le chien à se contrôler, en s’arrêtant en pleine course, par exemple. 

Le caractère joueur est le propre d’une espèce domestiquée et de compagnie. Pour le chien, le jeu est aussi le meilleur moyen de remplacer le comportement de chasse qu’il ne peut plus pratiquer dans nos foyers et d’évacuer les tensions accumulées dans un environnement si éloigné du sien.  

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