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Hydratation chez le chat

Les chats, malgré leur organisme composé aux deux tiers d’eau, ont la particularité de ne pas boire suffisamment selon leurs besoins. Il semble alors nécessaire de veiller à leur bonne hydratation pour maintenir un bon équilibre général.

Mesurer la quantité d’eau bue par votre chat tout au long d’une journée, en utilisant par exemple une gamelle graduée, est un critère d’évaluation intéressant. En effet, boire peu ou à l’inverse, boire trop est un indicateur révélateur de leur état de santé.

Quelques suggestions pour encourager votre chat à boire

Réputés sensibles aux saveurs, les chats peuvent développer une aversion à certains types d’eau, chlorée ou fluorée notamment. Il ne faut pas hésiter à tester et comparer en alternant différentes eaux (eau du robinet, eau de pluie, eau minérale,…) et en proposant une eau fraîche autant que possible.

Une astuce pour certains félins, consiste à rajouter à l’eau de boisson, quelques gouttes d’un liquide savoureux et apprécié comme le jus de thon ou de viande par exemple, ou des glaçons de ce même jus, qui vont en plus divertir les chats. Eviter lait, liquide très salé,…

Laisser à disposition plusieurs points d’eau différents au calme et éloignés de la gamelle de nourriture, pour éviter le mélange des odeurs.

En ce qui concerne le type de gamelle, une écuelle large, peu profonde, sans matière plastique est une valeur sûre ! La sensation quand les moustaches frottent contre un bol est effectivement très désagréable.

La fontaine à eau, assurant une eau filtrée, rafraichie et en mouvement, tout en distrayant le chat, peut également permettre une prise de boisson plus facile. Dans la même idée, laisser un robinet au goutte à goutte accessible peut être une alternative intéressante.

L’alimentation sèche comme les croquettes nécessite que le chat s’abreuve ailleurs pour compenser. Si ce n’est pas le cas, intégrer une alimentation humide (type sachet ou pâtée) à ses croquettes, ou ajouter un liquide savoureux type bouillon à son alimentation à température ambiante ou modérément réchauffé.

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L’intoxication par la pomme de terre chez le chien

Toutes les parties des plants de pomme de terre (feuilles, fruits, germes…), y compris et surtout le tubercule (qui constitue les pommes de terre que nous consommons) renferment des alcaloïdes toxiques (notamment la solanine). L’exposition au soleil, la germination, le verdissement, les coupures ou les chocs augmentent fortement la teneur des pommes de terre en substances toxiques.

L’intoxication de nos animaux domestiques survient le plus souvent lorsqu’ils consomment des pommes de terre crues ou des épluchures, en particulier lorsqu’il s’agit de vieux tubercules, verdis et/ou germés. La dose toxique est mal définie d’autant qu’elle dépend de l’état de la pomme de terre ingérée ; néanmoins, l’ingestion d’une pomme de terre de taille moyenne germée peut causer une intoxication marquée sur un chien de 10 kg.

Les premiers symptômes apparaissent dans les 12 heures suivant l’ingestion et comprennent des troubles digestifs (salivation, perte d’appétit, constipation suivie de diarrhée…), des troubles nerveux (prostration, somnolence, démarche ébrieuse, tremblements…) ainsi que des troubles cardiaques et respiratoires. Lors d’ingestion massive de pommes de terre ou d’épluchures, l’animal peut sombrer dans le coma et décéder en 24 heures.

La règle à suivre en cas d’ingestion de substance toxique est la règle des 3T
  • TEMPS : n’attendez pas et ne tentez pas de « remède de grand-mère », cela aggrave souvent la situation,
  • TÉLÉPHONE : appelez votre vétérinaire ou un service d’urgences vétérinaires,
  • TOXIQUE : indiquez le produit, la quantité, l’heure d’ingestion si cela est possible.

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Dès qu’il me voit, mon chien fait pipi !

Cela est généralement dû à un surplus d’émotion chez votre chien, qui provoque un relâchement des sphincters puis l’émission d’une petite quantité d’urine.
Elle peut être accompagnée de défécation en petite quantité. On parle couramment de « miction et/ou défécation émotionnelle ». Il ne faut pas la confondre avec de la malpropreté ou du marquage territorial.

Les causes

Cela étant en lien avec le surplus émotionnel, de nombreux éléments peuvent en être à l’origine :

  • Chiot issu d’une mère craintive
  • Chiot réprimandé lorsqu’il le fait (« on lui met le nez dedans »)
  • Chien excité et content du retour de ses maîtres
Conseils

Il est conseillé d’ignorer l’excitation du chien au moment de votre départ ou de votre arrivée. Il est préférable d’attendre que votre animal soit calmé pour le récompenser. Lui demander d’obéir à un ordre tel que « Assis » peut également détourner son émotion.

Eviter de réprimander votre chien car cela risque d’augmenter son stress et ses émotions et par conséquent d’avoir l’effet inverse.

Chez le chiot, ce comportement est fréquent : il aura tendance à disparaître avec l’âge. Si cela ne cesse pas en grandissant et/ou si cela est accompagné d’autres signes (tourner, lécher, secouer la tête,…), il est important de consulter votre vétérinaire qui pourra mettre en place des mesures adaptées. La première étape sera de s’assurer qu’il n’y a pas de problème médical (infection urinaire, …). Si cela n’est pas le cas, une thérapie associée à des mesures complémentaires pourra être mise en place afin d’aider votre animal à mieux gérer ses émotions et à favoriser les mécanismes d’apprentissage.

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Chats Comportement Information

Mon chat fait ses griffes partout !

Votre chat « fait ses griffes » pour de multiples raisons.

Tout d’abord pour communiquer et pour « marquer » son territoire: il laisse une trace visuelle et « olfactive ». Ce comportement est tout à fait normal. Il en profite également pour s’étirer ou se limer les griffes. Cela devient par habitude un plaisir difficile à faire disparaître.

Il est quasiment impossible de faire cesser ce comportement une fois que l’habitude est prise. Il est important d’agir le plus tôt possible.

Détourner son attention :

L’objectif sera de lui procurer d’autres objets sur lesquels il pourra faire ses griffes. Attention, chaque chat a ses préférences, certains adopteront des supports verticaux alors que d’autres choisiront des supports horizontaux!

De même, la texture est importante et dépend des goûts de votre chat (en carton, en cordelette, en tissu, …). À vous de déterminer quel type d’objet il préfère, l’idéal étant d’en avoir plusieurs dans la maison. Le choix est vaste : un simple griffoir, un arbre à chat, une bûche, un carré de moquette, un paillasson, …

Si votre chat reste récalcitrant, vous pourrez :
  • Essayer de le prendre sur le fait et dire un « NON » ferme pour l’en dissuader
  • Le récompenser s’il fait ses griffes à un endroit approprié
  • Ce comportement normal peut être amplifié par le stress :

Si cela survient du jour au lendemain, notamment en lien avec un évènement particulier, cela peut être dû à du stress et de l’anxiété. Evitez au maximum de modifier la routine de votre chat. Si cela n’est pas possible, votre vétérinaire pourra vous recommander des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, médicaments,…), n’hésitez pas à le consulter. Et si cela peut être anticipé avant l’évènement, c’est encore mieux !

3 conseils pour un bon griffoir :
  • Un support solide, stable et suffisamment grand (environ 90 cm à 1 m de haut pour un support vertical)
  • A minima 1 par chat dans le logement
  • A placer à côté ou à l’endroit où votre chat a l’habitude de faire ses griffes

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Chats Comportement Information

Pour quelles raisons mon chat miaule t’il tout le temps ?

Le miaulement est un mode de communication que le chat a développé au contact des humains dans le but d’attirer leur attention.

Ainsi, à l’exception de la femelle en chaleur ou qui vient d’avoir des chatons, le chat miaule habituellement pour obtenir quelque chose (nourriture, caresse, jeux, …).

Mais certains le font plus que d’autres et plusieurs raisons peuvent expliquer cela :

Votre chat est bavard :

Tout comme les humains, certains sont plus bavards que d’autres ! Cela dépend de leur caractère mais également de leur race : les races Siamois, Tonkinois, Balinais, Sacré de Birmanie ou encore Bobtail Japonais sont généralement de grands bavards !

Tous ses besoins ne sont pas satisfaits :

Votre chat peut miauler car il lui manque quelque chose : il a faim ou soif, il peut également s’ennuyer et aimerait jouer ou il souhaite aller à sa litière mais la trouve trop sale.

Ainsi, la première chose à faire est de vérifier que tous ses besoins sont comblés.

Votre chat a de mauvaises habitudes :

En miaulant, votre chat a obtenu ce qu’il souhaitait, il sait maintenant qu’en réclamant, il obtient ce qu’il veut, donc il recommence. Il faudra alors s’armer de patience pour se débarrasser de ce comportement en faisant la sourde oreille et en ne lui accordant pas ce qu’il réclame. Cela peut prendre du temps surtout s’il s’agit d’une habitude ancrée depuis longtemps.

Votre chat est peut-être inquiet :

Si cela survient du jour au lendemain, lors ou après un évènement stressant, cela peut être un signe d’inquiétude. La plupart du temps, vous pouvez déterminer vous-même ce qui est à l’origine du stress. Parfois, cela s’avère très délicat. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra vous accompagner pour aider votre chat dans ces situations, en mettant en place des solutions adaptées (thérapie comportementale, aliments complémentaires, médicaments, …).

Votre chat peut être malade :

Si cela survient du jour au lendemain sans qu’un évènement en soit à l’origine, votre chat peut être souffrant ! Il est alors important de consulter son vétérinaire afin d’en connaître la cause.

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Alimentation Chiens Environnement Information

La fête est plus folle sans alcool pour votre animal

Prenez garde aux annonces frauduleuses sur internet concernant les adoptions à coût réduit de jeunes chiens ou chats !

Les arnaques sont fréquentes sur le site d’annonces au logo orange ou bien sur les réseaux sociaux. Les annonceurs proposent de donner ces animaux pour un motif frauduleux. Les raisons invoquées sont le plus souvent le décès du propriétaire du chien ou du chat, un déménagement ou l’allergie d’un membre du foyer.

La contrepartie est de payer seulement les frais de transport spécialisé aux alentours de quelques centaines d’euros. Bien évidemment, une fois la somme perçue par virement, aucun transport ne sera effectué, les acheteurs ne voient jamais la couleur du chien ou du chat !

Les échanges s’opéreront par messagerie ou par téléphone. L’annonceur ne vous recevra pas, il habitera toujours loin de chez vous.

Comment repérer l’arnaque ?

En premier lieu, il est très rare que des personnes fassent don de chiens de race. A titre d’exemple, le prix d’un chiot de race commune tel le Labrador est d’environ 1000 €. Les annonces rédigées présentent souvent des approximations d’écriture ou d’orthographe. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont toujours désactivés afin que vous contactiez l’annonceur par messagerie privée. Il se préserve aussi des retours disgracieux. Les coûts de transport seront toujours à votre charge.
De manière général il est toujours mieux de voir l’animal avant l’adoption et également intéressant de rencontrer le propriétaire en personne.

Que faire en cas d’arnaque ?

Si vous avez été confrontés à cette fraude ou si vous êtes tombés dans le piège :
– vous pouvez déposer une plainte dans le commissariat proche de chez vous.
– vous avez la possibilité de signaler l’escroquerie sur la plateforme du gouvernement Infos Escroquerie par téléphone au 0 805 805 817 (numéro vert gratuit depuis la France) du lundi au vendredi de 9h à 18h30.
– ou bien sur cet autre lien du gouvernement : Signaler un contenu illicite de l’internet.

N’hésitez pas également à signaler l’annonce à la plateforme qui l’héberge.

Si vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire d’un compagnon à 4 pattes, privilégiez l’adoption en refuge. Vous permettrez à un animal abandonné ou maltraité de connaître une nouvelle vie.
Si votre choix s’oriente irrémédiablement vers une race, choisissez un éleveur  professionnel et vérifiez que ce dernier ne s’appuie pas à vos dépend sur un trafic d’animaux provenant des pays de l’Est et d’Europe centrale.

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Adoption Chats Chiens Information

Arnaques adoption chiots et chatons de race sur internet

Prenez garde aux annonces frauduleuses sur internet concernant les adoptions à coût réduit de jeunes chiens ou chats !

Les arnaques sont fréquentes sur le site d’annonces au logo orange ou bien sur les réseaux sociaux. Les annonceurs proposent de donner ces animaux pour un motif frauduleux. Les raisons invoquées sont le plus souvent le décès du propriétaire du chien ou du chat, un déménagement ou l’allergie d’un membre du foyer.

La contrepartie est de payer seulement les frais de transport spécialisé aux alentours de quelques centaines d’euros. Bien évidemment, une fois la somme perçue par virement, aucun transport ne sera effectué, les acheteurs ne voient jamais la couleur du chien ou du chat !

Les échanges s’opéreront par messagerie ou par téléphone. L’annonceur ne vous recevra pas, il habitera toujours loin de chez vous.

Comment repérer l’arnaque ?

En premier lieu, il est très rare que des personnes fassent don de chiens de race. A titre d’exemple, le prix d’un chiot de race commune tel le Labrador est d’environ 1000 €. Les annonces rédigées présentent souvent des approximations d’écriture ou d’orthographe. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont toujours désactivés afin que vous contactiez l’annonceur par messagerie privée. Il se préserve aussi des retours disgracieux. Les coûts de transport seront toujours à votre charge.
De manière général il est toujours mieux de voir l’animal avant l’adoption et également intéressant de rencontrer le propriétaire en personne.

Que faire en cas d’arnaque ?

Si vous avez été confrontés à cette fraude ou si vous êtes tombés dans le piège :
– vous pouvez déposer une plainte dans le commissariat proche de chez vous.
– vous avez la possibilité de signaler l’escroquerie sur la plateforme du gouvernement Infos Escroquerie par téléphone au 0 805 805 817 (numéro vert gratuit depuis la France) du lundi au vendredi de 9h à 18h30.
– ou bien sur cet autre lien du gouvernement : Signaler un contenu illicite de l’internet.

N’hésitez pas également à signaler l’annonce à la plateforme qui l’héberge.

Si vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire d’un compagnon à 4 pattes, privilégiez l’adoption en refuge. Vous permettrez à un animal abandonné ou maltraité de connaître une nouvelle vie.
Si votre choix s’oriente irrémédiablement vers une race, choisissez un éleveur  professionnel et vérifiez que ce dernier ne s’appuie pas à vos dépend sur un trafic d’animaux provenant des pays de l’Est et d’Europe centrale.

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Chats Comportement Information Maladies

Mon chat est épileptique

L’épilepsie peut toucher tous les chats. A l’inverse du chien, il n’existe pas de races identifiées comme prédisposées.

Cet article concerne l’épilepsie dite primaire, essentielle ou idiopathique chez le chat, caractérisée par des crises convulsives récidivantes sans lésions décelables au niveau du cerveau et sans anomalie métabolique. L’animal présente un examen clinique normal entre les crises. A l’inverse du chien, il n’existe pas de races identifiées comme prédisposées. Cependant on dénombre plus de chats souffrant d’épilepsie idiopathique chez les chats Européens à poils courts et il semble exister une épilepsie « génétique ». En effet, la descendance d’un chat épileptique aura plus de risque de présenter de l’épilepsie.

1 – LES DIFFÉRENTS TYPES DE CRISES D’ÉPILEPSIE CHEZ LE CHAT :

Les crises d’épilepsie peuvent avoir des expressions cliniques et des fréquences différentes d’un chat à un autre. Voici les différentes façons dont elles peuvent se manifester :

Les crises convulsives généralisées

Les convulsions généralisées chez le chat sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau. Elles vont concerner tout le corps de l’animal. Leur expression peut être violente et très impressionnante lors d’épilepsie chez le chat qui parfois se retrouve projeté en l’air. Pour un animal donné, leur manifestation clinique est souvent la même d’une crise à une autre. Ce type de crise peut se rencontrer dans tous les types d’épilepsie.

Les crises convulsives généralisées durent généralement peu de temps (de quelques secondes à 2-3 minutes en moyenne) mais paraissent souvent beaucoup plus longues pour le propriétaire. Le chat perd conscience et se couche sur le côté. Il présente ensuite des mouvements de pédalage des membres, des mâchonnements et des claquements de mâchoires. On peut observer aussi une hypersalivation, l’émission d’urine ou de selles, une respiration irrégulière ou des apnées et une dilatation des pupilles. Les manifestations de ces crises généralisées sont variables d’un chat à un autre.

Les crises convulsives partielles ou focales

Les crises convulsives partielles chez le chat sont dues à une activité électrique anormale plus localisée sur une ou plusieurs zones du cerveau. Elles sont l’expression clinique dominante de l’épilepsie idiopathique chez le chat. Elles durent généralement quelques minutes et présentent différentes manifestations cliniques : conscience altérée ou non, mouvements répétés d’un ou plusieurs membres, tête penchée, mâchonnements, contraction des muscles de la face, tremblements, hypersalivation, dilatation des pupilles, modification du comportement (hurlements, course folle ou après sa queue, chasse de mouches imaginaires…). Cette forme de crise est également rencontrée lors d’épilepsie secondaire à une atteinte cérébrale. 

Selon leur mode d’expression, les crises partielles peuvent passer inaperçues pour les propriétaires ou ne pas être identifiées comme telles. Il se peut donc que le nombre de chats souffrant d’épilepsie idiopathique soit sous-estimé.

Le vocabulaire de l’épilepsie chez le chat
  • On parle de crises d’épilepsie isolées quand elles sont espacées d’au moins 24h
  • On parle de crises groupées ou de crises en série/en salve ou bien de « cluster » quand plusieurs crises apparaissent sur 24h et que l’animal retrouve un état de conscience normal entre chacune
  • On parle d’état de mal épileptique ou status epilepticus quand les crises convulsives se succèdent avec une fréquence élevée pendant plus de 20-30 min sans retour à un état normal de l’animal entre les crises ou si elles durent plus de 10 minutes sans interruption. C’est une urgence médicale, le chat doit être conduit immédiatement en clinique vétérinaire pour une prise en charge adaptée et une hospitalisation.
2 – LA CONSULTATION DU CHAT ÉPILEPTIQUE
Quand consulter ?

Il est conseillé de consulter votre vétérinaire dès la première crise observée. Votre chat a peut-être déjà fait des crises convulsives en votre absence.

Comment savoir si mon chat est épileptique ?

Le diagnostic de l’épilepsie idiopathique chez le chat se fait par exclusion des autres causes de convulsions existantes. Le vétérinaire va donc conduire sa consultation de manière très méthodique et vous interroger de manière précise. Ce dialogue est très important.

Le vétérinaire va commencer par recueillir les commémoratifs concernant votre chat (race, âge, origines, mode de vie, état de santé, contact possible avec des toxiques ou des médicaments…). Puis il va s’intéresser à l’anamnèse (histoire de la maladie) en vous interrogeant sur la manifestation des convulsions chez votre chat : jour d’apparition, contexte, événements ou anomalies concomitants, crise unique ou répétée, description la plus complète possible de la crise : modification du comportement avant la crise, perte de conscience ou pas, durée, intensité, temps de récupération… Si vous avez la possibilité de filmer la crise, c’est encore mieux ! 

Ensuite, votre vétérinaire va réaliser un examen clinique général et neurologique de votre chat ainsi que certains examens complémentaires si besoin (prise de sang, IRM/scanner…). Ces derniers permettront d’explorer les autres causes de crises convulsives. Si ces examens sont normaux, le chat souffre d’une épilepsie idiopathique.

L’objectif du traitement anti épileptique

L’épilepsie idiopathique est une maladie chronique dont le chat ne guérira pas (les rémissions sont très rares). Le traitement de l’épilepsie chez le chat va permettre de diminuer le nombre, l’intensité et la durée des crises ainsi que d’accélérer la phase de récupération en post-crise. Selon l’animal et le type de crises, les résultats ne seront pas les mêmes. Le traitement doit être mis en place le plus précocement possible avant qu’il n’y ait d’aggravation. 

Un suivi régulier du chat est primordial, surtout en début de traitement, afin d’ajuster au mieux la dose du traitement. Il est compliqué de trouver le bon dosage du traitement antiépileptique du premier coup. Celui-ci nécessite souvent un ajustement afin d’obtenir un meilleur contrôle de l’épilepsie. La confiance, la patience et la persévérance sont donc essentielles pour mener à bien le traitement de l’épilepsie !

La vie avec un chat épileptique

Le diagnostic de l’épilepsie chez votre chat soulève de nombreuses questions et des inquiétudes. C’est tout à fait normal. Mais sachez que la mise en place d’un traitement adapté et un suivi régulier permettront de conserver la qualité de vie de votre chat et de toute la famille.

Un rythme de vie le plus régulier possible est préconisé dans la prise en charge du chat épileptique afin de limiter les facteurs favorisants les crises comme le stress. Les situations entraînant un changement de rythme de vie de l’animal doivent être anticipées.

La ration alimentaire doit être adaptée et, si possible, constante. En effet, les antiépileptiques ont pour effet de stimuler l’appétit du chat qui aura tendance à manger plus. Une éventuelle prise de poids est donc à surveiller en pesant régulièrement votre chat. N’hésitez pas à en parler avec votre vétérinaire. 

Votre chat épileptique a le droit de jouer comme les autres chats. Simplement au moindre signe d’alerte tels que changement de comportement ou fatigue, il faut stopper le jeu et mettre votre animal au calme.

Les échanges et la relation avec votre vétérinaire sont primordiaux pour offrir à votre chat épileptique le meilleur traitement possible.

 Source TVM ©

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Chats Chiens Information

Le prénom de votre chien ou de votre chat : 2023, année des U… Quel nom pour votre animal ?

Chaque année, nous vous proposons quelques idées pour le choix du prénom de votre animal préféré. La lettre U vous inspirera t’elle ? Cette année, Tarzan est sur la liste… 

Les conseils sont les mêmes concernant les chiens.

Si votre chien est inscrit au Livre des origines officielles animal, son prénom est soumis aux règles de la lettre correspondant à son année de naissance. C’est la raison pour laquelle, chaque année, des listes de prénoms sont éditées. Elles sont des sources d’inspiration bienvenues.

Quelque soit le prénom de son futur chien choisi, une fois que ce dernier aura appris à le reconnaître, il sera perturbant de le changer. Dans les premiers temps, il est impératif de l’appeler par son prénom entier avant d’utiliser un éventuel diminutif ou surnom. Il aura ainsi le temps de l’intégrer pendant son très jeune âge.

D’autre part, il est préférable de choisir un prénom ni trop long, ni trop court. En général, le chien entend correctement deux syllabes. Pensez à toutes les fois où vous devrez faire un rappel ! Il est conseiller, soit de faire suivre une consonne forte à une voyelle faible, soit une voyelle forte à une consonne faible. Prenez garde aux quelques sons et lettres qui sont sourds pour les chiens : p/b/f/l/ou/aï.

Le prénom de votre animal le suivra toute sa vie. Il sera en quelque sorte sa « ADN social », également l’image que vous souhaitez renvoyer. Il est donc important dans ce choix, de tenir compte de sa taille, de son sexe évidemment, mais pourquoi pas de sa couleur, de son caractère.

En résumé, il n’est pas très heureux d’appeler son futur Dogue allemand, Piou-Piou 😉

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Alimentation Chiens Information

Quels besoins nutritionnels pour mon chien senior ?

Alimentation du chien âgé

Le vieillissement est un processus naturel qui peut arriver relativement tôt chez les grandes races. Votre chien est en bonne santé mais ses besoins évoluent.

Chez les chiens géants ou de grandes races, dont l’espérance de vie est plus courte, on considère qu’un chien est « mature » dès l’âge de 6 ans. Pour que votre chien garde une bonne qualité de vie malgré son âge, faites évaluer son état de santé régulièrement et adaptez son alimentation à ses besoins en suivant les conseils de votre vétérinaire.

Vers 8 ans, un chien « moyen » a atteint l’équivalent de 55 à 60 ans chez l’homme. Même si votre chien n’est pas malade et qu’il présente peu de signes de vieillissement, ses fonctions vitales (cérébrale, digestive, rénale, immunitaire, etc.) déclinent peu à peu. Un vieux chien est plus fragile, plus vulnérable aux infections.

Un examen vétérinaire « gériatrique » permettra de faire le point sur l’état de santé réel de votre chien âgé. Ce bilan complet de la santé de votre chien vous permettra de mettre en œuvre les mesures nécessaires, médicales et nutritionnelles, pour le maintenir le plus longtemps possible en bonne santé. Plus le diagnostic de certaines maladies est posé tôt, meilleures sont les chances de les traiter ou de freiner leur évolution.

A cause d’une diminution de l’odorat, les chiens ont parfois tendance à perdre de l’appétit en vieillissant. Si votre chien habituellement glouton ne finit plus sa gamelle, prêtez-y attention. Certains chiens âgés maigrissent à cause de problèmes digestifs. Comme ils réduisent leur activité, leurs muscles ont tendance à diminuer de volume. Amaigrissement et fonte musculaire peuvent être évités par une alimentation adaptée, riche en protéines et digestible.

Dans d’autres cas, parce qu’ils ont réduit leur activité mais mangent toujours autant, les chiens âgés auront tendance à prendre du poidsL’apport calorique doit alors être réduit par rapport à un adulte. Les chiens âgés peuvent nécessiter un soutien articulaire ; ils ne sont plus aussi mobiles qu’avant !

 Source Virbac ©